En Europe, les conditions sont favorables aux semis

Dans son bulletin mensuel publié le 22 avril 2024, la Commission européenne estime que les conditions météo printanières ont globalement « bénéficié aux cultures d’hiver et ont créé des conditions favorables aux semis et à la levée des céréales de printemps et des cultures d’été ».

Pour les orges de printemps, « les conditions humides ont retardé les semis dans le nord-ouest de l’Europe ». Si les chantiers étaient presque terminés au 13 avril en France, Allemagne et Benelux, les surfaces peinaient à avancer au Royaume-Uni et en Irlande. En Espagne, le plus grand pays producteur d’orge de printemps de l’Union européenne, les semis sont terminés et les cultures sont actuellement « en bon état ». Plus à l’est (Autriche, Roumanie, Hongrie, Pologne, Ukraine…), les conditions de semis ont été favorables et les cultures se développent sans inquiétude particulière.

Tournesol : des semis qui progressent bien en Roumanie et Bulgarie

Les semis des betteraves ont « commencé lentement et avec un certain retard en raison des pluies fréquentes et des sols humides » chez les principaux producteurs. Toutefois, ils se sont « fortement accélérés » au début d'avril.

Pour le maïs, les conditions climatiques ont été « globalement favorables » aux semis. La Commission précise qu’en Europe centrale, la fenêtre optimale « s’est ouverte plus tôt que d’habitude en raison des températures élevées du mois de mars. À l’inverse, les semis en Italie et en France ont été retardés par des épisodes pluvieux abondants. »

Du côté du tournesol, les chantiers progressent dans le sud-est de l’Europe. En Roumanie et en Bulgarie, les deux principaux producteurs de l’Union européenne, « les semis ont commencé plus tôt que d’habitude et progressent bien grâce aux températures élevées combinées aux pluies peu fréquentes ces derniers temps ». En France, les précipitations ont retardé la campagne.

Maladies et ravageurs : hausse du risque en France

En France, la Commission souligne qu’entre le 1er mars et le 13 avril, les températures et les précipitations ont été exceptionnellement élevées. Outre le développement marqué des cultures, « la persistance de conditions chaudes et humides augmente le risque de ravageurs et de maladies ». Face aux épisodes pluvieux, « les semis des cultures d’été n’ont commencé qu'au début d'avril », mais « la diminution prévue des précipitations devrait favoriser l’avancement de la campagne de semis ».